Unterthemen - Centre Pompidou

Séance présentée par le critique Xavier Leherpeur.

La Femme sans tête (2008, 87 min) 

Présenté en compétition au festival de Cannes en 2008

Veronica est au volant de sa voiture quand, dans un moment de distraction, elle heurte quelque chose. Les jours suivants, elle semble disparaître, doucement étrangère aux choses et aux personnes qui l’entourent. Subitement, elle avoue à son mari qu’elle a tué quelqu’un sur la route. Ils retournent ensemble sur les lieux de l’accident mais n’y découvrent que le cadavre d’un chien. Alors que ce mauvais épisode paraît clos et que la vie reprend son cours, un cadavre est découvert.

Précédé de Muta (2011, 7 min)

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

La Ciénaga (2001, 102 min)

Prix Alfred Baeur à la Berlinale en 2001

Eté torride au nord de l’Argentine, dans une propriété rurale de la ville de La Ciénaga, Mecha une mère de famille de quatre enfants, dépassée par sa vie, boit trop. La cousine de Mecha, Tali, son mari Gregorio et ses enfants se joignent à eux. Les deux familles de la classe moyenne argentine vont vivre dans cette atmosphère étouffante, humide, marécageuse… 

précédé de Rey muerto (1995, 12 min)

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

La niña santa (2004, 106 min)

Présenté en compétition au festival de Cannes en 2004,

C’est l’hiver à La Ciénaga. Après la chorale, les filles se retrouvent à l’église pour parler de leur foi et de leur vocation. Amalia et Josefina ont seize ans. À voix basse, elles évoquent un autre sujet : les baisers avec la langue. Josefina est issue d’une famille provinciale traditionnaliste. Non loin de chez Josefina se trouve le vieil Hôtel Termas, propriété de la famille d’Amalia, où la jeune fille vit avec sa mère. La rencontre inopinée d’Amalia et du Doctor Jano, venu à l’hôtel assister à un congrès médical, permet à la jeune fille de mettre à l’épreuve sa vocation : sauver un homme du péché. Prisonnier d’un écheveau de bonnes intentions, le respectable médecin de province va voir son univers s’effondrer.

précédé de Pescados (2010, 4 min) et AI (2019, 2 min)

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

Nueva Argilopolis (2010, 8 min), Leguas (2015, 12 min), Terminal Norte (2021, 37 min) et Camarera de piso (2022, 12 min)

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

En présence de Lucrecia Martel et Luc Chessel

Nueva Argilopolis (2010, 8 min), Leguas (2015, 12 min), Terminal Norte (2021, 37 min) et Camarera de piso (2022, 12 min)

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

Carte blanche à Lucrecia Martel, en présence de la cinéaste

La transformation de Canuto (2023, 130 min)

Sélectionné aux festivals Cinélatino de Toulouse et Jean Rouch, présenté au festival de Douarnenez, en 2024,

Dans une communauté Mbyá-Guarani entre le Brésil et l’Argentine, tout le monde a entendu parler de Canuto qui, il y a longtemps, s’est transformé en jaguar avant de décéder tragiquement. Afin de raconter son histoire en collaboration avec sa communauté, le cinéaste indigène Ariel Kuaray Ortega et son confrère Ernesto de Carvalho interrogent les habitant et habitantes, et recréent un film fictionnalisé sur le sujet, dont la préparation et le tournage apparaissent dans le documentaire.

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

Séance présentée par la critique et enseigante Claire Allouche.

Años luz (Light Years) (2017, 75 min)

Le film de Manuel Abramovitch observe Lucrecia Martel pendant la réalisation de son quatrième long métrage, Zama. Dans la lignée de ses précédents films, le chef opérateur argentin devenu réalisateur retranscrit les étapes ludiques, mystérieuses et délirantes de la fabrication d'un film, ainsi que la complexité de la collaboration artistique avec son sujet. Bien plus qu'un film sur les coulisses, Años luz est tout autant un portrait intime d'un artiste au travail qu'une tentative d'évoquer les tendances obliques imprégnant les films de Lucrecia Martel.

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.

Séance présentée par le critique Jean-Michel Frodon.

Zama (2017, 115 min)

Fin du 18e siècle, dans une colonie d’Amérique latine, le juge don Diego de Zama espère une lettre du vice-roi du Río de la Plata signifiant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement et du manque de reconnaissance, il perd patience et, pour se libérer de son attente, se lance à la poursuite d’un mystérieux bandit. Le film est une adaptation du roman existentialiste éponyme d’Antonio Di Benedetto, publié en 1956.

Il est recommandé de se présenter 15 minutes avant le début de chaque séance ou activité.